CONFERENCE A L’ARCHEO-LOGIS DE GOUDET

Jeudi 7 septembre à 21 heures :

Guy KIEFFER, Chargé de recherche au CNRS, volcanologue à l’Université de Clermont, est bien connu des habitués de l’Archéo-Logis. Il nous entraîne aujourd’hui au Chili où il a effectué ces dernières années plusieurs séjours d’étude.

 Allongé sur 5 000 kilomètres le long du Pacifique, à l’Ouest de la Bolivie et de l’Argentine, le Chili renferne une partie des 150 volcans actifs dénombrés entre l’équateur et l’Antartique. Leur présence est liée à une structure géodynamique de subduction par laquelle la plaque océanique Nazca passe sous la plaque continentale sud-américaine. Le fonctionnement de cette structure remonte à des dizaines de millions d’années. Ainsi, les volcans actuellement actifs reposent sur d’épaisses séries volcaniques et sédimentaires anciennes, érodées, déformées et soulevées tectoniquement pour former les «altiplanos», vastes replats très développés dans la moitié nord du pays, où ils montent jusqu’à près de 5 000 mètres d’altitude. Les volcans posés sur ces hautes surfaces peuvent ainsi atteindre et dépasser 6 000 mètres d’altitude.  

L’itinéraire de découverte de ce volcanisme présentera deux zones principales : au Sud de Santiago, la capitale, plusieurs grands cônes volcaniques dont les célèbres Llaima et Villarica (photos); au Nord-Est, les appareils échelonnés le long des frontières avec la Bolivie et l’Argentine, avec entre autres le Lascar, aux éruptions fréquentes et le Ojos del Salado, le plus haut volcan actif du monde, à près de 7 000 mètres d’altitude.  

 Chaque groupe de volcans sera présenté dans son contexte morphologique, avec l’extraordinaire contraste climatique qui les oppose : territoire largement englacé au Quaternaire, au Sud ; étendue sèche et minérale au Nord, avec l’impressionnant désert d’Atacama.

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